Rose au Casino de Paris

Après un Trianon en avril dernier, c’est au Casino de Paris que Rose jouait hier soir : un grand beau concert …

  • Date : 21 novembre 2013

Il y a eu le lancement de la tournée à Lille, concert annonciateur d’une belle série à venir.
Il y a eu ce Trianon qui nous avait déjà plus que charmés.
Il y a eu toutes ces dates en festival, avec une forme différente du set.

Et puis il y a eu hier soir.

Une soirée parisienne de celles qui nous captivent et nous font oublier tout contexte, de celles qui passent beaucoup trop vite, de celles qu’on ferait bien durer plus longtemps.

Un concert réussi, avec un lien très fort entre scène et public, et juste ce qu’il faut d’humour et de bienveillance de part et d’autre pour qu’il soit vivant et divertissant.

Il y a eu cette complicité évidente qui émanait de la scène, Rose et ses quatre musiciens donnant l’impression de former un véritable groupe.

Il y a eu la voix de Rose, teintée d’une fragilité chargée de sens ou d’une certaine puissance poignante, que l’on sentait plus libre portée par des arrangements plus musclés que sur album. Et cette impression tout au long du concert que l’artiste a trouvé un habillage musical qui lui va à merveille.

Il y a eu Aux éclats je ris, revêtue de son nouveau costume de « troisième single », dont la superbe introduction live grave et mystérieuse s’est vue renforcée par un très bon jeu de lumières. Ces lumières qui justement habillaient parfaitement la scène sans décor, jouant entre intimisme et élans rocks.

Il y a eu ce bonheur inattendu de réentendre Je sais plus … une chanson qui avait une saveur d’autant plus particulière que dans la salle on a pu reconnaitre de nombreuses personnes – plus que sur d’autres dates parisiennes – du petit noyau des tous débuts, de ceux qui étaient là lors des Zèbre de Belleville de l’automne 2006. Alors réentendre le fameux « Mais si c’est le gris c’est pas pareil » repris en chœur avait quelque chose de vraiment émouvant …

Il y a eu de beaux moments choraux; cet élan général de la salle pour se lever aux premières notes de La Liste, et personne ne s’est vraiment rassis ensuite.

Il y a eu cette nouvelle version de Sombre con à mi-chemin entre le folk qu’on lui connaît et la teinte rock de l’ensemble du set.

Il y a eu, pour ma part, l’émotion d’entendre C’est donc rien pour la première fois en live…

Il y a eu tout ça et plus encore, alors en quittant les lieux à regrets, on se dit qu’effectivement, comme l’a souligné Rose en modifiant les paroles d’Et Puis Juin, Novembre n’avait décidément pas le cafard hier soir.

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