Julien Doré à La Cigale

Julien Doré à La Cigale

Julien Doré à La Cigale

C’est à La Cigale hier soir que Julien Doré ouvrait le bal de sa série de ses concerts parisiens.

  • Date : 01.12.08
  • Adresse : 120 Boulevard Rochechouart, 75018 PARIS

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Un mauvais goupillage d’horaires m’a fait rater les deux premières chansons du concert donc je me suis plongée directement dans le bain des « Bords de mer« . Immersion simultanée dans le décor : Julien Doré, les cheveux mi-longs plaqués en arrière, mène la danse au milieu de ses 4 musiciens et d’animaux empaillés, qui avec les lustres, donnent une atmosphère de salon vieillot (mais sympathique).

Quelques titres plus loin, il nous annonce la venue de Morgane Imbeaud, du groupe Cocoon, pour chanter « Acacias« , ce qui donne lieu à un joli duo. Suivra en version très rock’n’roll (musicalement et visuellement) « SS in Uruguay« , avant d’enchaîner sur un petit discours qui donnera lieu à des dialogues avec le public, du style « Julien je t’aime » // « Tagueule », mais la foule étant très hétéroclite, il y aura aussi des « arrête de te la péter » ! Quelques allusions à l’émission qui l’a mené ici, et l’intro de « Moi, Lolita » s’installe, chanson avortée assez vite pour laisser place aux « Limites » qui réveilleront la fosse qui, certes très active entre les chansons, ne dodelinait qu’à peine de la tête pendant celles-ci jusqu’ici. Là subitement tout le monde chante et danse, c’est un réveil massif !

Quelques morceaux inédits ponctuent le set : « Play my country » tout d’abord, puis une chanson italienne, « Callas » qu’il interprète seul au clavier, accompagné bien vite par une femme du public qu’il fera monter sur scène toute la durée du morceau. Je ne parle pas italien mais le texte devait être plutôt humoristique, si l’on en croit la mise en scène, ses intonations de « faux lover », les éclairages aux couleurs du drapeau italien et son interlude Christophe Maé en plein milieu ! Une autre invitée viendra aussi chanter avec lui, Mélanie Pain (ex Nouvelle Vague), pour la très jolie « Helsinki« . Dans les chansons rock’n’roll, on peut souligner aussi « First lady« , où il finira avec le micro dans la bouche (au sens propre du terme), et le final instrumental de « Bouche Pute« , déjà particulièrement réussi sur album, mais qui en live devient tout à fait magnifique.

Un deuxième rappel avec « I need someone » où un jeune homme fendra la foule avec dans les bras une fille visiblement en plein malaise. Je mentionne ce moment car ironiquement, pendant qu’il l’allongeait près de la console et que plusieurs personnes allaient chercher de l’aide, les paroles chantées étaient du type « I need someone, why don’t you see » !! (L’histoire finit bien, la jeune fille a repris connaissance, et quelques couleurs, à la fin de la chanson.)

Un autre nouveau morceau « Brown ears » terminera le concert, dans un mélange magnifique de rythmique à la 12 cordes, de sifflements planants et de coups de cymbales.
Julien remercie ensuite longuement le public et sort de scène après avoir annoncé qu’il serait dispo sous peu dans le hall pour toute dédicace ou photo. Dans un autre registre, la sortie de salle de la fosse a été assez intéressante à observer car tout le monde avait le cou tendu vers le balcon pour apercevoir Louise Bourgoin. Assez rapidement a eu lieu la séance de dédicaces devant le bar, dont nous avons profité pour échanger quelques mots avec Mélanie Pain, que j’avais vu jouer il y a peu à l’International, donc coïncidence sympathique ! La chanson « Helsinki » sera sur son album à elle, et donc en duo avec Julien Doré.

Voilà donc en résumé, j’ai trouvé le concert musicalement intéressant et bon, mais moins adhéré aux discours inter-chansonnaux du monsieur. Mais rien que pour les deux instrumentaux soulignés au cours du récit (la fin de « Bouche Pute » et « Brown ears »), ça valait franchement le détour ! www.juliendoreofficiel.com

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