Edward Sharpe & The Magnetic Zeros au Trianon

Après trois excellents concerts en France (Nouveau Casino en 2009, Rock en Seine en 2011, et le Trabendo en 2012, c’est au Trianon que se produisait ce soir Edward Sharpe & The Magnetic Zeros.

  • Date : 08.07.2013

Le Trianon est plein à craquer et la fébrilité ambiante est palpable. Il faut dire qu’on les entend beaucoup ces temps-ci avec les synchros de Home et Janglin dans différentes publicités, ce qui contribue à l’excitation.

Mais si l’on sentait la ferveur du public français monter à chaque date, elle n’a jamais atteint le degré de ce soir :

Les premières notes de 40 day dream soulèvent immédiatement la fosse : tout le monde chante à pleine voix et danse d’un même élan. S’installe un sentiment indescriptible de liberté et de communion, porté par la musique du groupe, et qui perdura tout du long, faisant de ce concert un moment à part, où l’on ne reprend pas vraiment son souffle, se laissant porter par l’euphorie ambiante.

Ils sont 10 sur scène et font tour à tour entendre leur voix, au gré de chansons solos ou de cette géniale version à rallonge de I don’t wanna pray où chacun chantre un couplet; avant qu’Alexander ne reprenne le micro pour Man of fire dont la beauté de l’intro suspendra le temps quelques instants avant que le refrain n’emporte tout le monde dans un joyeux tourbillon I’m a man on fire with one guitar and two dancing feet.

Quelques moments d’émotion aussi, comme lorsque Alexander chante Jade avec intensité avant que celle-ci ne le rejoigne en virevoltant. Tous deux incarnent les textes et sur Life is hard ce fut particulièrement poignant, d’autant plus que la voix d’Alexander commençait à lui jouer des tours, l’obligeant à la moduler différemment.

Les premiers rangs réclament des chansons et le groupe adaptera sa setlist en fonction des demandes, offrant une version acoustique de Better days, leur single actuel ; ou l’inédite If you wanna « which is not on any album because there are 5 minutes of silence in the middle of it » dans une version un peu approximative mais donnant la possibilité à la salle de participer activement pendant les fameuses minutes de « silence ».

La toujours excellente Home et l’envoûtante Om Nashi ne parachèveront le concert d’un paroxysme de participation, d’ambiance et de folie, laissant la salle pantelante.

Ce sont des moments rares qu’une telle communion un peu hors du temps comme celle-ci. Alors comme pour la faire durer un peu, tout le monde a quitté la salle en chantant Home, let me come Home / Home is wherever I’m with you, sourire aux lèvres …

Aperçu depuis la fosse, via un iPhone balloté par les secousses et tremblements du sol :


» www.edwardsharpeandthemagneticzeros.com

2 commentaires

  • J’adore ce groupe 🙂
    J’ai moi même découvert grâce a la musique dans la pub (« Home ») et depuis, c’est tous les jours !

    🙂

  • Excelllent concert. Une ambiance chaleureuse rarement rencontrée sur Paris. Eels était venu un mois avant dans cette même salle jouer devant un public amorphe. Devait pas y avoir beaucoup de parisiens dans la salle.

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