Rose (+ 1973) au Bataclan

Rose (+ 1973) au Bataclan

« Jamais Paris ne me laisse ! ». Des paroles qui concluaient avec émotion le très beau concert de Rose au Bataclan hier soir …

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1973 (www.loveis1973.com)

Armés de leurs guitares et de leur humour si sympathique, les 1973 ont ouvert la soirée d’hier. On retiendra en vrac l’excellente Simple song (for a complicated girl) et les applaudissements ravis qu’elle suscite, le clavier très cool du guitariste de droite, les chœurs entraînants de Queens, et leur emmêlage de pinceaux à l’annonce de l’adresse de leur site (qu’il faudra aller consulter pour retrouver la photo – floue paraît-il – du public prise par leurs soins).

Un set court, juste comme il faut pour donner envie d’aller en écouter un peu plus. Et ça tombe bien car ils ont annoncés en quittant la scène « une vraie date avec un batteur et tout et tout » le 30 juin prochain au Café de la Danse. Rendez-vous pris.

Rose (www.ciaobella.fr)

Difficile d’écrire un live-report objectif sur une artiste que l’on a beaucoup vue en concert, et que l’on suit de (très) près … Le concert de la veille, au même endroit, m’avait peu convaincue et c’est avec une certaine appréhension que j’ai retenté l’expérience. Mais bizarrement dès les premières notes, on a senti un je-ne-sais-quoi de changé…

Mieux campée dans ses bottes (à franges), peut-être encore galvanisée des applaudissements de la veille, mais en tout cas plus « dedans », Rose a interprété hier soir ses chansons avec une intensité particulièrement touchante.

On pourrait parler des lumières qui éclairaient la scène (magnifiques), des excellents musiciens qui l’entouraient (avec Thibault Barbillon, from 1973, en bonus), des petites blagues parsemant le set (« frôlant parfois le bide » face à ce public « moyen adulte » peu dialogueur, mais nénamoins fort attentif), de la belle complicité qui émanait de la scène et ses protagonistes … on pourrait aussi détailler aussi la set list et broder sur le décor … mais ce qui a, à mon sens, fait la beauté de cette soirée, c’était cette espèce d’aura d’émotion qui se dégageait des mots chantés par Rose.

C’est finalement plus rare qu’on ne croit de voir des artistes où le bonheur d’être là se lit littéralement sur leur visage, mais là clairement, de voir son public chanter tout du long certains titres, dont La liste (évidemment) semblait ravir et émerveiller la chanteuse, et cela faisait plaisir à voir.

Le rappel fut parfait, introduit par la magistrale Qui peut dire ? qui prend en live une dimension très poignante, suivie de chansons de son premier album où le public s’est quelque peu déchaîné. Ciao Bella a été chantée par toute l’assemblée, dans un bel ensemble, laissant planer longuement les mots du refrain…

Et puis cette nouvelle chanson, Paris, glissée en tout dernier, pas vraiment préparée, et qui a littéralement scotché l’auditoire. Au sens propre du terme. Une mélodie touchante, un texte finement ciselé … personne ne s’est fait prier pour les chœurs du refrain, donnant l’impression que cette chanson avait déjà sa place parmi les autres et offrant ainsi à la soirée un final acoustique et intimiste des plus réussis.

Je n’ai pas de frange, mais si j’avais des souvenirs à garder dessous, ce concert en ferait partie sans nul doute.

» www.ciaobella.fr

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