Le cœur du pélican – Cécile Coulon

Quatrième de couverture

Adolescent prodige du huit cents mètres, Anthime n’a jamais couru pour le plaisir. Avant sa blessure, gagner était son unique objectif. Seul comptait le prestige attaché à son surnom : le Pélican. Désormais, plus rien ne guide son existence. Il a enfoui sa colère dans la médiocrité d’un lotissement anonyme. Malgré les années écoulées, son corps d’athlète attend patiemment l’heure de la revanche…

« Dans un roman vif et dense, asphyxiant comme un polar et oxygénant comme un road-movie, Cécile Coulon brosse le portrait saisissant d’une vie bâclée. »
François Busnel, L’Express

Morceaux choisis

Peut-être que les gens vous aiment plus quand ils ne vous connaissent pas.
Peut-être que les gens vous aiment mieux quand ils ne vous connaissent pas. Quand ils peuvent vous modeler à leur désir.
[p103]

Il ne faut rien lâcher, mais s’il n’y a aucune main à tenir, ça me paraît compliqué.
[p121]

Chaque printemps, Anthime proposait de donner les affaires inutiles, mais elle opposait une résistance farouche, prétextait tout peut servir un jour. Joanna gardait tout; le garage, comme sa mémoire, était plein de choses inutiles qu’il aurait fallu jeter.
[p127]

La vie, ça n’arrive pas qu’aux autres.
[p144]

Nous avons trois familles.
Celle que l’on rêve d’avoir, celle que l’on croit avoir et celle que l’on a vraiment.
[p161]

Je me serais contenté d’exister au lieu de vivre.
[p162]

Le monde ne comprendra jamais que les grands hommes ne sont pas ceux qui gagnent, mais ceux qui n’abandonnent pas quand ils ont perdu.
[p168]

Il l’aimait, comme on aime une photo d’un passé bienheureux.
[p190]

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