Si on m’avait dit un jour…

… que je ferais un semi-marathon, clairement j’aurais ri.

Le footing ça a toujours ma bête noire. L’enfer de mes années collège/lycée.
Et pourtant là un dimanche de mars 2015, je viens officiellement d’accomplir un semi-marathon.

semiparis2015

2 heures 28 minutes et 52 secondes pour 21,1 kilomètres.

Il y a 1 an tout dans cette phrase m’aurait semblé fou. Le kilométrage et le temps de course.
Le mystère des déclics de la vie. Non pas que cela ait été un but en soit pour moi d’arriver à courir au-delà des 9 minutes qui furent mon maximum pendant 28 ans, mais tout de même c’est une sacrée victoire.

Ce n’était pas la première fois que je faisais cette distance, j’avais même eu l’idée saugrenue de le faire le week-end dernier, sans le préméditer, sans préparation donc et surtout sans ravitaillement d’aucune sorte. (Aka le truc déconseillé par excellence)

Mais c’est très différent de courir pour soi et de courir de façon encadrée. Dans les courses, il y a cette histoire de sas, d’horaires, de parcours imposé. La liberté qui fait le charme des footings solitaires n’est plus là, c’est une performance à accomplir.

2h28 c’est mon meilleur temps sur cette distance, et pourtant je m’étais arrêtée dans un café pour soulager ma vessie (détail palpitant mais tout de même, essayez de courir avec des restes d’ampoules, des courbatures ET une envie pressante : j’ai tenu 3 kilomètres avant de décider de remédier à l’un des maux).

Je n’avais pas d’objectif de temps, juste celui de faire cette distance officiellement.
C’est chose faite. Et j’avoue en être fière.

semiparis2015_2

Spéciale dédicace à la DreamTeam du lycée qui ont connu mes débuts niveau zéro au footing et avec qui je peux enfin courir aujourd’hui 😉

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