Le potentiel érotique de ma femme – David Foenkinos

Quand on découvre un auteur sur le tard, il arrive parfois qu’on s’aperçoive qu’on a oublié de lire certains de ses romans les plus connus. C’est mon cas ici avec David Foenkinos: je n’avais jamais ouvert Le potentiel érotique de ma femme.

Quatrième de couverture

Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d’escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les œufs d’oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s’est marié.Alors, il s’est mis à collectionner sa femme.

Pourtant, la 4ème de couv’ m’aurait parlé d’emblée étant donné le nombre de collections que j’ai pu faire (et fait encore #ahem). Oubli réparé donc, et sans grande surprise, j’ai beaucoup aimé.

L’histoire, son originalité, la forme prise pour la raconter (cette sorte d’analyse, avec hypothèses et retours en arrière, où l’auteur construit son récit de façon visible)…

Morceaux choisis

Le collectionneur est un malade qui cherche en permanence sa guérison. (p 20)

On pourrait établir un parallèle entre le besoin de collectionner et la volonté de se faire grossièrement remarquer comme être changeant (on pourrait tout simplement dire vivant). (p 26)

De nos jours, pour vendre un produit, il faut en offrir deux. Nous étions passés d’une société de consommation à une société de double consommation. (p 40)

Pour changer de vie, il lui sembla subitement qu’il fallait au moins mourir. (…) Dans la rue, ses jambes hésitèrent comme des amants de la première fois. (p 44)

Quand deux personnes se mentent sur le même sujet, il y a peu de chances de se démasquer. (p 56)

Ce fut des instants d’avant l’amour où l’on se dévoile dans l’innocence des évidences. (p 61)

Pour rencontrer l’amour, il faut rechercher la solitude. (p 64)

La mort a ses défauts, elle encombre la vie des bien-portants en laissant sur leurs bras ceux qui ne meurent pas. (p 106)

Souvent, il suffit d’être un peu heureux pour ne plus s’apercevoir du malheur des autres. (p 157)

Les gens qu’on admire n’ont pas le droit de nous proposer leur faiblesse. (p160)

Les ennemis dans la violence s’unissent souvent dans le silence. (p 161)

A lire aussi en ces murs, d’autres articles autour des écrits David Foenkinos :
» Les souvenirs
» Mon chevalier / La délicatesse
» Lennon
» Pâtes ou pizza

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